Le défi de la pollution de l’air
La première raison pour laquelle il est primordial de veiller à la qualité de l’air en milieu hospitalier est liée aux différents défis de la pollution. En réalité, dans les hôpitaux, les défis liés à la pollution de l’air sont plus importants comparativement à d’autres espaces fermés.
D’après le Consulting-Specifying Engineer, les patients ainsi que le personnel hospitalier constituent deux facteurs qui influencent la qualité de l’air en milieu hospitalier. Étant donné que les hôpitaux sont remplis de patients souffrants d’affections diverses, il y a de fortes chances que la plupart d’entre eux libèrent dans l’air des contaminants infectieux.
À titre illustratif, une étude conduite par des chercheurs du Massachusetts a conclu que la toux ainsi que les éternuements se propagent 200 fois plus loin que le croyaient de nombreux scientifiques. La plupart de ces derniers ont pu reconnaitre que le nuage de polluants retrouvé dans la toux peut parcourir une distance de 62 mètres. Par exemple, les gouttelettes de diamètres autour de 100 micromètres se propageraient cinq fois plus distantes que des gouttelettes de diamètres autour de 50 micromètres.
Toutes ces considérations montrent comment les polluants aéroportés peuvent altérer la qualité de l’air dans les hôpitaux. Ainsi, les établissements hospitaliers doivent mettre en place des systèmes performants qui permettront d’assurer une ventilation continue et performante dans les hôpitaux. Cela leur permettra de prévenir les épidémies de maladies infectieuses qui peuvent être contractées par les patients et le personnel.
La prévention des infections nosocomiales
Une autre raison pour laquelle une meilleure qualité de l’air est très importante dans un hôpital réside dans la prévention des maladies nosocomiales.
Comme on le sait déjà, lorsque la qualité de l’air dans un hôpital est malsaine, les patients s’exposeront à divers types de maladies. Au nombre de celles-ci, nous avons les maladies nosocomiales. Ce sont généralement des maladies causées par des infections qui surviennent chez des patients ayant subi une intervention chirurgicale. Ces affections surviennent le plus souvent après l’hospitalisation.
Par ailleurs, les infections nosocomiales n’apparaissent généralement pas seules. Ils s’accompagnent de complications graves qui peuvent être fatales pour le patient. Ainsi, en contrôlant régulièrement la qualité de l’air dans un hôpital, on prévient alors ces types d’infections.
Pour mieux gérer la qualité de l’air dans les hôpitaux, de plus en plus établissements mettent en place des protocoles sanitaires stricts et très performants. Par exemple, des zones de risques sont délimitées et en fonction d’une zone à une autre, les mesures d’hygiènes et de contrôle d’air peuvent varier et devenir parfois corsées.
Par exemple, les salles de réveil, de conditionnement et de stérilisation font partie des premières zones les plus importantes. Pour une meilleure qualité d’air dans ces zones, un système de filtration par flux turbulent est souvent utilisé. Ceci garantit le taux de renouvellement. Des solutions comme celles de cette entreprise peuvent être utilisées dans cette optique.